La Fukaï
Jadis, le pays était recouvert de profondes forêts… C’est là que vivaient les divinités depuis les temps immémoriaux.
Hayao Miyazaki, Princesse Mononoké, Tome 1
La Fukaï est le nom de la « mer de décomposition » dans Nausicaä de la vallée du vent. Elle lave les dommages écologiques des hommes en extirpant la pollution de la terre. Au-delà de l’angoisse écologique portée par l’œuvre de Hayao Miyazaki, c’est particulièrement l’expression fantastique de la nature, notamment théorisée par le zoosystèmicien Louis Bec, qui a fait écho à Renaud ROBIN. C’est une quête paranaturaliste similaire qu’il poursuit en proposant des créatures, des plantes, des champignons, étrangers et si proches de nous. Sa parole a pour objectif d’être un vecteur, par le texte et l’image, le discours et l’objet, des enjeux qu’elle porte. La sculpture offre le spectaculaire d’une nature réinventée, science fictionnelle, qui propose de repenser à la fois le sacré dans la nature, donc sa place dans l’imaginaire des hommes, et de fait, sa relation – épidermique ? – à l’homme.
“La Fukaï » is the name of the « Sea of Corruption » in Nausicaä of the Valley of the Wind. It cleanses the ecological damage caused by humans by extracting pollution from the land. Beyond the ecological concern conveyed by Hayao Miyazaki’s work, it is particularly the fantastic expression of nature that captivated Renaud ROBIN. He embarks on a similar quest by presenting creatures, plants, and fungi that are both foreign and intimately connected to us. His speech means to serve as a conduit, through text and image, discourse and object, for the issues raised by it. The sculpture offers the spectacle of a reinvented, science-fictional nature that encourages a reconsideration of the sacred within nature, and consequently, its place in human imagination, and the epidermal relationship to humanity.
Vous pouvez télécharger ici le livre « La Fukaï », édité par mes soins, qui vous expliquera tout en détail en attendant de modifier le site en profondeur.
Tumeur arboricole, 2024
Merisier
127x35x05cm
Mange-fer, 2024
Merisier
78x33x05cm
Calice Or-Argent, 2024
Cèdre
29x25x05cm
Cloque fleur de mousse, 2024
Orme
35x48x03cm
Longipode, 2024
Laurier (socle en Sumac)
38x18x14cm
La Pelote du noyer, 2024
Noyer
17x15x15cm
Physère à corps caverneux, 2024
Bruyère
20x15x10cm
Oursin de terre, 2023
Robinier
380x180x160cm
Tête de Tronc, 2023
Cade
118x20x15cm
Helicopte bulbeux, 2023
Cade
15x08x08cm
Phelloscaphe, 2023
Chêne-liège
35x20x15cm
Le Fléau des marais, 2023
Triptyque
Loupe de Robinier
70x30x30cm
33x10x08cm
08x06x03cm
Tripode, 2023
Micocoulier
25x13x10cm
La Phalaine à longue queue, 2023
If
08 x 37 x 07 cm
La Liane Errante, 2023
Micocoulier
15 x 19 x 32 cm
Myxomycèle, 2022
Micocoulier
14 x 14 x 06 cm
Gyraflore, 2022
Filaire
140 x 20 x 20 cm
Pan, 2022
Racine de Bruyère
18 x 10 x 10 cm
Mandibule, 2021
Chêne
10 x 10 x 10 cm
La Bestiole, 2021
Micocoulier
60 x 19 x 9 cm
Hydre, 2020
Cerisier
22 x 22 x 22 cm
Plancton, 2020
Micocoulier
36 x 06 x 06 cm
Sumacus Fungus, 2021
Collaboration avec Chloé Passavy
Céramique et Sumac
30 x 20 x 18 cm
Anémone des vents, 2020
Chêne
29 x 25 x 22 cm
Corail de cuivre, 2021
Chêne vert
37 x 10 x 10 cm
Kraken, 2020
Racine d’arbousier
20 x 15 x 15 cm
Corolles, 2019
Érable
30 x 20 x 20 cm
Chélicère, 2022
Houx
08 x 16 x 16 cm
Mycélius Fungus, 2022
Loupe de Robinier
23 x 33 x 26 cm
Anémone de feu, 2022
Houx
34 x 20 x 20 cm
Trifilium Prognathe, 2022
Micocoulier
60 x 05 x 05 cm
Le Vorace, 2022
Houx
20 x 20 x 20 cm
Betulus Fungus, 2022
Bouleau
30 x 27 x 26 cm
Pseudotermite, 2022
If
33 x 20 x 20 cm
Piloventère, 2022
Tilleul
25 x 23 x 04 cm
Mélanofongus, 2022
Sumac
26 x 10 x 09 cm
Blanc de Carrière, 2022
Micocoulier
28 x 25 x 24 cm
Escargol, 2022
If
19 x 06 x 04 cm
Etoucan, 2022
Mûrier
17 x 10 x 08 cm
Vouivre, 2022
Micocoulier
60 x 09 x 09 cm
Vulcanus Fungus, 2022
Sumac
30 x 13 x 08 cm